Cher Bastien V.,
Vous ne pouviez pas plus toucher quelqu'un d'autre que moi. Il faut dire que je suis passé à côté d'une grande carrière de danseur étoile. A 4 ans, je commence la danse dans mon coin en accompagnant ma mère à son cours. A 5 ans, j'imite les grandes faire leurs gammes, enchaine sissonne, arabesque et entrechat. La prof me remarque et suggère à ma mère que j'intègre le cours. Ni une ni deux, ma mère évoque cette idée à mon père qui, n'écoutant que son coeur, m'inscrit au club de football le plus proche. Désormais, je suis incapable de toucher mes pieds...
C'est donc avec un grand intérêt que j'ai découvert la couverture de votre BD puis votre capacité à décrire la danse. La souffrance, l'émotion, les moments de désillusion, de doutes, mais aussi le plaisir et l'enthousiasme s'enchaînent autant par le texte que par le dessin. Votre trait est juste du début à la fin : un merveilleux ballet d'émotions.
Toutes les personnes qui, comme moi, sont passées à côté d'une carrière (danseurs ou footballeurs), ne doivent surtout pas passer à côté de votre chef-d'oeuvre.
Bravo et merci.
Sylvain L.