lettre de Vinciane H. à Didier V.C.
Cher Didier V.C.,
C’est vrai, vous avez raison, « le tout est de savoir si c’est lui qui projette ou si c’est le tableau qui fournit ». C’est écrit page 126 et c’est ce qui m’a plu dans votre roman. Comment regarde-t-on un tableau ? Le tableau est-il déjà enfoui en nous, est-il porté par nous avant d’exister, accroché au mur, à tel point qu’il est notre reflet à l’extérieur et qu’on y voit seulement ce que l’on y projette, comme Jérémy qui investie la peinture de Magritte comme sa propre maison ? Ou bien le tableau existe-t il en soi et c’est de lui que tout vient… Comment se tisse le lien, qui raconte l’histoire, qui est à l’origine de l’émotion ? Vous ne pensiez peut être pas que le voyage de votre personnage dans le tableau de Magritte où il retrouve la femme de sa vie allait m’amener à cette réflexion. Mais voila, c’est pourtant là où moi, je suis arrivée. Et avec plaisir.
Vinciane H.
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