
Chère Marie-Aude M.,
563 pages pour un roman destiné à un jeune public ! Vous ne seriez pas un peu culottée ? Parce que j’en connais toute une flopée de ces adolescents qui, quand on leur offre un livre, regardent d’abord le nombre de pages avant même de jeter un coup d’œil au nom de l’auteur et au titre ! Il faut dire que moi non plus je n’en menais pas large quand j’ai tendu votre livre à la caissière de la librairie… « Lucie, dans quoi tu t’embarques là ? Quel pavé, tu en as pour des nuits entières ! ».
Ensuite, il a fallu que je me muscle pour pouvoir lire à bout de bras Miss Charity. Il est plus lourd qu’une raquette de tennis votre bouquin ! Bref, une fois accommodée de tous ces petits désagréments, eh bien… j’en aurais rajouté à la louche de ces pages noircies de votre écriture ! J’ai adoré ce pastiche de la Comtesse de Ségur, cette version cynique et désillusionnée des Malheurs de Sophie. C’est drôle, fin, et très bien vu. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas savouré un tel moment de lecture. Merci !
Lucie S.
P.S. : Merci aussi pour les excellents Baby-sitter blues, Un séducteur né ou encore Oh boy ! que je dévorais il y a une petite dizaine d’années.
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Luna 02/10/2011 14:38